vendredi 9 mars 2012

PIRATEBOX le futur ?...


Pourquoi je relaie cette info concernant le dispositif PIRATEBOX?
Parce que ce dispositif revient aux fondamentaux d'une idée d'internet que je me faisais il y a déjà plus de 10 ans de cela:le partage.
En y repensant, j'utilisais un logiciel qui préfigurait les eDonkey et eMule, Bitorent, le fameux DirectConnect.
A l'époque (débit ADSL de 512Mo/s) on entrait dans une salle de discussion, on dialoguait, puis on mettait à dispo un dossier du disque dur, il y avait un lien, un anonymat relatif, on se retrouvait entre utilisateurs ayant les mêmes centres d’intérêts, par delà les frontières on se faisait découvrir des œuvres; on ECHANGEAIT vraiment.
Puis il y a eu la révolution P2P, un gigantesque catalogue d'utilisateurs partageant sans savoir avec qui ni comment et pour finir le Direct Download avec un retour à une centralisation des fichiers, une abberration selon moi car là toute idée de partage est bannie et les hébergeurs ne nsouhaitent que générer des profits, mais solution retenue par l'utilisateur contraint par les agissements de l'HADOPI, cette "Basse" autorité à la soldes des parasites légaux que sont les producteurs d'oeuvres musicales, qui a toujours plusieurs trains de retard sur la technologie employée, qui coûte des MILLIONS au contribuable sans AUCUNE contrepartie, une fumisterie en somme.
Alors certes la PIRATEBOX n'a pas une portée immense, alors qu'avec du P2P en quelques clics on met en partage des fichiers directement au monde entier mais l'esprit est là;JE PARTAGE.
En quoi cela serait-il mal? Il n'y a pas de profit généré, on partage parce qu'on aime, l'utilisateur lambda partage les fichiers qu'il aime et de fait tente de faire découvrir des artistes, des œuvres.
Pourquoi un artiste devrait-il vivre d'une oeuvre de 3'30" toute sa vie ?
Vous rendez-vous compte?Patrick "Born to be Alive " HERNANDEZ a fait un titre et depuis il peut vivre juste sur cela alors que l'ouvrier doit trimer toute sa vie, se lever chaque matin pour "gagner sa croûte".
Vous rendez-vous compte alors qu'une innovation technologique brevetée tombe dans le domaine public au bout de 20 ans, une oeuvre musicale tombe dans le domaine public au bout de 70 ans après la mort de l'auteur , oui vous avez bien lu 70 ans APRES LA MORT DE L'AUTEUR !!! PLUS de 50 ans , UN DEMI-SIECLE de royaltie pour toute une famille ! et pas pour une innovation qui a révolutionné nos vies (le wi-fi, le four micro-onde, les écrans LCD, ...), non POUR DE LA MUSIQUE !
Avez-vous déjà un maçon profiter de dividendes des maisons qu'il a construites durant sa carrière ?
Un plombier touche-t-il des royalties pour chaque tuyau qu'il a installé ?
Où est la "juste" rémunération ???!!!
Et encore là je m'attarde sur les artistes, alors que nous sommes en 2012, un artiste peut se produire à moindres frais chez lui, se diffuser sur internet et même vendre son/ses oeuvres DIRECTEMENT, sans intermédiaire, sans les "parasites légaux" que sont les producteurs.
Car oui je considère les producteurs comme des parasites, il n'y a aucune valeur ajoutée au produit mais ils se servent grassement et comme tout parasite ce sont eux qui gueulent les plus fort car ce sont eux qui ont le plus à perdre d'un échange différent entre les artistes et leurs fans.
Et il plus insidieux ! Les producteurs qui vous font croire que VOUS produisez !
Prenons le cas de mymajorcompagny, fabuleux ce site internet, vous "pariez" sur un artiste, pour le site ça ne coûte qu'un hébergement pour vous le faire découvrir et gérer la pré-production, l'utilisateur "mise", si l'artiste vend, l'utilisateur gagne de l'argent, sinon il en perd, mais pour mymajorcompagny, c'est pas grave, les frais de base sont minimes et si l'artiste débute une carrière, là il "palpe" et les producteurs aussi pour presser les disques et les distribuer dans les réseaux de vente !
Sur le 1er artiste produit yant du succès:Grégoire, les chiffres avaient été révélés par numerama.com, la moitié des bénéfices engrangés étaient alloués à Warner !!! 25% à mymajorcompagny, une part pour l'artiste et des clopinettes pour les utilisateurs/miseurs.
C'est pas beau ça , LA PRODUCTION SANS RISQUER UN COPEK (ou si peu) !!!


C'est pourquoi je trouve cette idée de "PIRATEBOX" fabuleuse, un réseau sans fil, indépendant et anonyme de partage sans contrainte de ce qu'on aime, pas de trace, un acte civique en somme.Avec un peu de chance les coûts vont encore baisser car il faut compter le mini-routeur, une clef USB d'au moins 16 Go et de quoi alimenter le tout, et si l'interface et son installation seraient améliorées et que chacun commence à s'équiper ça serait BEAU ...

Dur à passer la pilule ?

Au lendemain de la journée de la Femme je repense à divers faits et applications concernant la contraception des adolescentes et la possibilité d'obtenir par les MINEURES une pilule du lendemain dans une pharmacie sans qu'elle soit accompagnée.
Je repense à cette intervention filmée d'une femme d'une association quelconque lors d'un débat qui indique à son auditoire avec un regard noir que si la pharmacienne lui refuse l'accès à cette pilule c'est "qu' elle cherche à contrôler votre sexualité".
C'est pas faux, mais si on y réfléchit, si cette adolescente a besoin d'une "pilule du lendemain" et qu'elle la demande seule, c'est qu'elle ne contrôle pas sa sexualité et si il n' y a pas de contrôle, il ne peut y avoir qu'une dérive ...
Car QUI va assumer les conséquences d'une sexualité irresponsable de ces mineurs?
Pour la maladie, l'individu lui-même, ça sera le "retour de bâton", mais pour les grossesses?Qui va assurer financièrement la venue d'un enfant non-désiré?Ce n'est pas la vocation des parents de TOUJOURS gérer les erreurs de leur enfants, mais de faire en sorte qu'ils en fassent le moins possible.
Donner l'accès a cette pilule aux mineures pour réduire les IVG faites en urgence et les grossesses non-désirées est louable mais pas au détriment d'un laissez-aller total ...

La VRAIE solution est une éducation minimale bien plus importante de ce qui se fait actuellement dans nos ECOLES LAÏQUES sans aucune contrainte religieuse ou idéologique.